Ayamun cyber-tasàunt n tsekla n Tmaziàt ayamun cyber-revue
de littérature berbère Numéro
12 Mai 2002 55 pages |
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Sommaire:
1°) Le
texte en prose: ddurt-a ad d-uɣalen
ccuhada de Tahar Uɛettar (2ème partie) 2°) La conférence:
Eléments de Toponymie par Ɛ.Mezdad 3°) Poésie : « dits » de Ccix-Muhend UlHusin 4°) Adresse
de messagerie électronique |
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Numéro 12 Mai 2002
TOPONYMIE
ET INTERFERENCES CULTURELLES
Par
A.Mezdad Définition :
la Toponymie est la science qui étudie l’origine, l’étymologie
des noms de lieu (pays, ville, village, rivière, montagne, champ, etc. ) Science
récente qui se propose donc à quelle langue appartient les noms de lieu. Elle
permet de préciser les différentes populations qui se sont succédées sur ces
même lieux. La toponymie s’appuie sur des sciences annexes :
archéologie, histoire, ethnologie, linguistique, onomastique. Les noms de lieu sont le fruit de l’habitant. Ce sont les
circonstances de la vie de tous les jours qui imposent la toponymie, les
coutumes et la langue en sont les artisans. La toponymie est parfois le dernier lien, le dernier
indice de différentes cultures qui se sont succédées sur un même territoire.
Elle constitue un pont entre les cultures actuelles et les cultures disparues. Les cultures n’évoluent
pas pour leur propre compte. Les exemples de culture ayant évoluées en vas
clos sont très rares. Elles ont cette caractéristique de communiquer entre
elles. Il y’a entre elles circulation d’emprunts sont plus ou moins
importants: emprunts d’outils, d’aliments, de rites magiques ou religieux. Les noms de lieux peuvent également être concernés par
ces échanges: une population arrivée en deuxième intention sur un territoire
continue généralement d’utiliser le toponyme qu’elle y trouve même si les
exigences de la langue entraînent un aménagement de ce toponyme : le
sens de ce dernier est généralement conservé. Les invasions successives ont
laissées des marques au niveau des
noms de lieux. Situation de la
toponymie en Algérie :
En Algérie, il n’y a pas de travaux scientifiques sur les
noms des lieux. Pendant la colonisation, quelques Européens on essayé d’utiliser
le toponyme ancien pour justifier une origine européennes des populations
nord-africaines. Il y’a eu parfois tentative d’utiliser la toponymie pour une
approche européocentrisme de l’Histoire. Pendant la colonisation française, l’occupant a créé
systématiquement un nom accompagnant chaque village colonial (de peuplement),
la population importée a ainsi tenté d’échapper au dépaysement et s’est donné
l’illusion de vivre du pays d’origine. Exemple : Saint-Ferdinand Aumale,
Saint-Arnaud Orléansville Camp du Maréchal Parfois des noms de lieux antérieurs à la colonisation
ont été respectés. Lorsque la population européenne s’est implantée
massivement au 19ème siècle, ces toponymes ont toutefois été aménagés
par les arabisants des bureaux arabes. El kseur (Lqser) Azazga (I²azzugen) Oran (Wihran) Relizane (Iàil
izzan) Bouira (Tubireât) A noter quelques rares récupération de mots antiques (HIPPONE). Depuis l’indépendance , nous assistons à une
re-falsification du fait toponymique. La vision arabiste qui prévaut depuis 1962 a manipulé les
noms de lieux surtout au détriment de leur origines amazighes. Si quelques toponymes ont été récupérés (Exemple :
Tadmaït, Draâ Ben Xedda, Azeffun, Sidi Freğ, Larb²a Nat-Iraten), de nouvea
nous assistons à la naissance d’aberrations toponymiques (Mced-Allah pour
Imceddalen) ou à la conservation de toponymes colonialistes (Exemple : ³zazga
(I²azugen), Beni Ksila (Iksilen) , ³in lÉhemmam (néo-toponyme officiel)
n’a pas pu remplacé « Michelet », Ssebt At yeÉhya ou encore Tala n
tsekkrin. Dans les Aurès, par exemple , « un jour un
bureaucrate s’est levé du pied gauche et décida d’arabiser au rabais tous les
noms. Ichemoul ( la corne du cœur) devient Médina ; Timsounine (les paradis)
deveint Mchuneche ; Axxam n teslit (la maison de la mariée) devirnt Kef
Larous ; Tagut (le brouillard) devient Aïn Yagout. La liste est longue.
On efface des pasn entiers de la mémoire collective pour mieux assimiler les
gens rebelles et insoumis par nature. » (F.Allilat, l’Observatoire n°38,
semaine du 05 au 11/12/1991). Situation
de la toponymie en Méditerranée :
En France, la toponymie a donnée lieu à des travaux
scientifiques. Elle est fondée sur les travaux d’ARBOIS de JUBAINVILLERS et
de A. LONGON. Elle a montré qu’une bonne partie des noms de lieux est d’origines
gauloise, ce qui est normal, mais il
existe des noms de localités du Midi de la France d’origine arabo-berbère . Voici quelques ouvrages : A. LONGON _ P. MARICHAL : Les noms de lieux de
la France , 1929, Ed. Champion) A.
DAUZAT : Les noms de lieux,1926,
DELAGRAVE . Toponymie
Française, 1946, PAYOT. C.ROSTAING : Les noms de lieu, 1949, Que
sais-je ? (PUF) J.MERCIER : Toponymie. du Québec, 1949 En Italie, les travaux de BERTOLDI et TROMETTI ont permis
de remonter l’origine des toponymes au-delà de l’Indo-Européen (peuplement
antérieur au peuplement actuel). Citons quelques exemples de toponymes méditerranéens
comme preuves d’interférences culturelles : Les cultures méditerranéennes n’ont jamais évolué en vase
clos, nos pays ayant toujours
entretenu des relations entre eux et avec d’autres pays (Moyen-Orient,
Egypte, Pays Noirs) et peut-être avec les pays outre-atlantiques (Floride,
Pérou) 1°) En Espagne : Les armées musulmanes commandées par Tarik Ibnu Zyad, ont
conquis l’Espagne et une partie de la France actuelle jusqu’à Poitiers. Les
armées musulmanes ont cessé de progresser vers le Nord de l’Europe. On nous
apprenait que « Charles Martel en 732, a battu les Arabes à
Poitiers. » En réalité, il n’a rien battu du tout : les armées
berbéro-musulmanes se sont repliées du front pour des désordres intérieurs Des années 700 à
jusqu’à 1492 (7 siècles), les musulmans ont occupé la péninsule ibérique,
mais les contacts entre l’Afrique du
Nord et l’Espagne remontent à la nuit des temps. Le terme Ibérique ((Ibére) )lui-même provient peut-être
de la racine BR (terre) De cette période musulmane, l’Espagne garde les toponymes
suivants : Gibraltar :
Ğjbel –Tarik Algeciras (El Djazira) Alcalaten (Castilla) : alqalatin Guadalqivir :wad al-kabir A côté de Malaga, il existe un village qui s’appelle
Bacar A côté de Caleras,
un village s’appelle encore Aldovaras (ddewwara) Acôté de Tolède, un village s’appelle Alejar (El Hadjar) A côté de Malaga, Belmuza et à côté de Salamanque
Valmussa, (du nom de la tribu arabo-bebrère Benmusa) A côte de Cadix, Alqantara, toponyme très fréquent en
Algérie (qntr, pont). De même, à côté de Caceres, Alconetor A côté de Tolède, Aloyon
(al âuyun, les sources) Par extension, au Mexique, Guadalajara En Amérique Latine, au Portugal et en Espagne, les
prénoms Omar, Fatima étaient fréquents à une date récente. C’est un preuve s’il
en est que des aventuriers d’origine nord-africaine ont participé à la
conquête du Nouveau-Monde. 2°) En Italie : Plus précisément en Sicile, les toponymes d’origine
Arabo-Berbère, sont très fréquents. Les premières tentatives de conquête de la Sicile ont
commencé en 652, mais les contacts avec l’Afrique du Nord remontent à l’aube
de l’humanité. Dans la période musulmane, des tribus berbères en Sicile
s’établirent principalement dans les régions montagneuses et conservaient à l’égard
des Arabes leur individualité de groupe. Près de Palerme, il existe actuellement le quartier de
Belhara, d’après le nom de la tribu arabe Belharani. Gaffici (pries de Licata) forme latine Gafiqi. La ville
de Licata s’appellait LinbiGawah, de la tribu berbère des Bigawi, originaire
de Bgayet. Gazzi (près de Taormina) , provient de Hiğazi Caïs (non loin de Argigente), forme latine de Qays. Castellani (près
de Petralia), provient de Qastallun La tribu berbère des Kotamah donne son nom à Cutamia
(près de Palerme) Qalatamauro, provient de Qala²t Mauros. Cumia (à côté de Messina) doit son nom à la tribu berbère
Kumiyah Mililli (à côté de Syracuse) doit son nom à la tribu
berbère Malila Le village de Racalmuto, doit son nom à RaÉhal Masmud,
tribu berbère mesmuda originaire du Maroc. Sanaggia (près de Salerne) doit son nom à la tribu
berbère Sanhağa (Iznagen) Le village Zanata
(près de Corléone) doit son nom à la tribu berbère des Zénètes. D’après les archives d’Etat de Palerme (Doct ar Dip année
1093) les Zénatas qui ont participé à la conquête de la Sicile, parlait un
berbère différent de celui des autres tribus. Comme de nos jours ! En Italie, La ville de Parnèse doit son nom à Branés,
tribu berbère. La région de l’Emilie (Italie du Nord) tire son nom de
St-Emile, martyr chrétien originaire de Imoula en Berbérie. 3°)_ A Malte : Conquise par l’émir de Kaïrouan en 870, l’île est
rapidement islamisée. En 1090, Roger
de Sicile s’empara de l’île mais il faut attendre 1240-1250, sous Frédéric
II, pour que les Musulmans soient
expulsés de Malte. 300 ans d’occupation musulmane ont laissé des traces dans
l’île au niveau de la langue et de la toponymie : Wied Qirda (wad lqird) Fomm E àir (fom el àir) Ğbel àizara (Þbel àazira) elqet Qadus (àalqat
qadus) Tal Imzennaq Tal Qinc Tal Bronisi ( Branes) Frendo (Frenda) 4°)_ En France : L’influence arabo-berbère se retrouve surtout au niveau
des patronymes. Des familles entières du Midi portent des noms en Bou… La tradition orale a gardé
l’origine sarrasine de certaines familles et de certains villages. Il existe tout de même quelques exemples de toponymes d’origine berbère. - Marseille doit son nom à l’antique Massylia, fondée par
des Berbères ; - Castel-Sarazin, - Une localité du département de l’Aude : Alzoun, de
même qu’une rivière et une localité du département du Gard. - Azoun tirent
leurs origines des Azoun, Ahl Azoun
noms que donnent les historiens musulmans du Moyen-Age aux autochtones
de l’Afrique du Nord. On retrouve ce nom dans les des pays de langues Slaves
(les balkans) et en Grèce où ce terme signifie homme fort, vaillant. Ces Azouns, ce sont les colons Berbères qui ont occupés
certaines régions au Midi de la France. Le mot a la même origine que Mazouna, Azouna, Iznassen… etc. L’exemple
des Iles Canaries :
Elles ont été épargnées par l’invasion musulmane .
En effet, les conquérants musulmans croyaient que la terre étant plate, la
rive atlantique du Maroc, c’était les confins du monde : au delà de l’océan,
c’était le néant. A l’arrivée des Espagnols, les Canariens constituaient
une société berbère pratiquement à l’âge du néolithique. Cependant, une
influence punique est à noter au niveau des inscriptions. C’étaient des
inscriptions horizontales. L’origine
berbère est attesté par la précision des stèles en langue lybique antique. Les colonisations espagnoles ont toujours commis des
dégâts irréparables au détriment des langues autochtones (ex : la
disparition des civilisations amérindiennes).. Quelques mots seulement de Guanche, la langue originelle des Iles,
ont pu survivre (ex : Aho… merci) à la terrible conquête. Si la langue berbère a n’a pas résisté, les toponymes
encore vivants attestent de l’identité berbère des Canaries. Voici quelques toponymes : Tagast Tasart Taqitunt
Tin-Rif… L’exemple
des pays noirs :
Ces pays ont jours été en contact avec la région
nord-africaine. Le mot Guinée dérive du berbère marocain
« aganuy » qui veut dire tête (par extension) tête d’esclave :
c’est la valeur marchande représentant une tête d’esclave. Les anglais ont adopté ce terme pour désigner une monnaie
représentant cette valeur marchande. Deux pays sont désignés par ce nom. Les Berbères du Sahel et du Sud marocain ont été les
grands pourvoyeurs d’esclaves à l’Amérique du 16° au 18° siècle (pendant 300
ans), sans en avoir le monopole bien-sûr. Au Sénégal, des populations du Nord du pays parlent une
langue dénommée Zenaga (Taznagt , langue des Iznagen ou Senhadja. On passerait
facilement de Senhaga à Sanagal (Sénégal). Il existe une localité Sénégalaise dénommée Azouna. Au Mali, au Niger,
en Maurétanie et au Burkina-Fasso, pays de langues berbères, les toponymes
sont évidemment loin d’être un denrée rares. On noircirait des pages à
vouloir les citer. L’exemple
de l’Afrique du Nord :
Dans la période phénicienne, Phéniciens et Carthaginois,
leurs successeurs, ont occupé les régions côtières durant de nombreux
siècles. Cela a nécessairement laissé des traces linguistiques dans les
paysages ouverts à leur civilisation. Ces traces sont difficilement discernables aujourd’hui
parce que les toponymes d’origine punique ont été recouverts par des mots
arabes, à peu près identiques, de même origine sémitique. Compte rendu de cette remarque, on peut croire à une
origine phénicienne lorsque le nom est attesté par les textes anciens, c’est
à dire antérieurs à l’arrivée des Arabes. Rush (cap, promontoire) désigne une pointe de terre qui
pénètre dans la mer. Rusgunea (Cap-Matifou)
Matifou étant une déformation récente de tama n tfoust Rusicadae (Ras-Skida) Skikda (Philipeville) Rusuzus (Azeffoun) Ruspicir (Taksebt) Rusuccuru (Dellys) Hippu, observatoire a donné en latin Hippone, puis en
italien Bona et en français Bône. Igilgili, forme berbère de Goulogolet (crâne,colline). Il
existe actuellement en Palestine (Galgoula) Ğalğulia Nous pensons plutôt à une origine berbère (iàil) Ikosim : a donné Icosium (île aux mouettes) Cirta : On a beaucoup spéculé sur l’origine de ce
mot. Son analyse étymologique semble indiquer une origine sémitique
phénicienne sous la forme Kereith (coupure, ravin profond). Le gouffre du
Rhummel aurait ainsi donné son nom à la ville. Avant son arabisation, le Rhummel s’appelait Amsaga =
m-saga = celle qui est irrigue Madaura a donné Mdawruc du phénicien « mdor » Saldae (Bgayet) Siga (Sig) Tipaza Collu (Collo) En Tunisie: Lepsis (Lebda) Clypea (qlibia) La période romaine a duré plus de 7 siècles. Une
colonisation de peuplement tenace et méthodique a exercé une activité
considérable au niveau des activités religieuses, littéraires et
commerciales. Pourtant les Romains ne modifient guerre la toponymie africaine
car à leur arrivée, elle était solidement implantée sous des vocables
lybiques et phéniciens. La pénétration romaine a été très lente dans le temps.
Elle s’est faite par le biais des Agellids et n’entrait en contact avec les
populations qu’au fur et à mesure d’une lente progression territoriale. L’invasion arabe s’est accompagnée d’une dé-latinisation
importante des toponymes romains. En Algérie, actuellement, il existe de très peu de
toponymes vivants datant de l’époque romaine et pratiquement pas dans les
autres pays de la région. Au Maroc, l’influence romaine n’a pas réussi à effacer l’influence
grecque. Cette influence était forte, les Agellids du Maroc ne portaient pas
de noms numides latinisés comme c’est le cas en Algérie. Ils s’appelaient
Syphax, Bocchus, Bogud… Un exemple de toponyme d’origine grec : Tangis
(Tanger), lagune en Grec. Quelques exemples de toponymes hérités des Romains Citons : Volubiles (près de Méknès), créé par Juba
II au 1er siècle. Cherchell : forme arabisée Caesarea, nom donné par
Juba II à Iol, sa capitale en l’honneur de César Auguste. Juba II, né vers 52 avant J.C, mort en 24 après J.C, roi
de Mauritanie. Iota sa capitale de nombreux monuments. Fils de Juba I, battu
par César, il a été enlevé pour rester captif à Rome. Souverain de parade,
lettré, muni d’une vaste bibliothèque, il a écrit des ouvrages dont il ne
nous reste pas de spécimen. Constantina : nouveau nom de Cirta, en l’honneur de
Constantin empereur qui fit rebâtir la ville détruite par une guerre civile
en 311. Roua (Ain) : centre agricole qui portait dans l’antiquité
le nom de Horrea (grenier, Roua en est la forme arabisée. Tizi Kefrida : lieu dit dans les montagnes des
Babors, situé sur l’emplacement des ruines des Castellans Acqua-Frijida. Il existe quelques noms de lieux-dits renfermant en
affixe des vocables d’origine latine. … n Tulmuts
(ulmu), latin ulmus … urti … (Horti) … urumi (ex : Tala urumi) La période vandale a duré 111 ans. L’invasion vandale
était une invasion de guerriers, sans colonie de peuplement. Elle n’a pas
laissé de grandes traces dans la toponymie. Citons toutefois les toponymes en GR (racine germanique).
Peut être, Gouraya, Tagourayt De même que certains noms de famille et de tribus:
Iwendajen, Iwandalen ?, La conquête de l’Afrique du Nord par les
Arabes, leur a permis d’exercer une profonde influence culturelle et
religieuse ayant entraîné l’islamisation et une arabisation très rapide des
populations. Des racines sémitiques communes au berbère et à l’arabe ont
accéléré le processus. Ces racines ont été introduits par les phéniciens et
étaient déjà adoptés par les populations autochtones à l’arrivée des arabes.
Exemples : . Rus En Nehrer (phénicien) Beer (en phénicien) Zeit (en phénicien) Il y’a eu substitution brutale de termes arabes aux
termes anciens. Ce processus d’arabisation a été non seulement rapide
mais d’une très grande ampleur. Toutefois, une arabisation des hommes a
quelquefois épargné l’arabisation des lieux où ils vivaient. L’exemple de
l’ouest algérien où une arabisation quasi-totale de la langue a épargné
la majorité des toponymes. Il n’y qu’à jeter un coup d’œil sur les cartes de
géographie. L’arabisation des toponymes a été très tôt et d’abord une
arabisation du relief. Nous avons vu plus haut qu’une population qui
arrive en deuxième intention sur un territoire continue d’utiliser le
toponyme existant tout en essayant de l’aménager. Ce qui visiblement n’a pas
été le cas au moment des invasions arabes. Tout s’est passé comme si les nouveaux
venus avaient fait abstraction de la composante pré-éxistante : la
brutalité, la soudaineté de l’arabisation du pays ont fait la substitution
pure et simple a été une règle, du moins dans les Hauts-Plateaux des régions
est, où se sont implantées les tribus hillaliennes. L’arabisation des toponymes
ont probablement été l’œuvre de ces dernières, ce qui expliquerait le fait
que les toponymes des régions ouest soient relativement épargnés, les tribus
hillaliennes ne s’y étant pas massivement implantées. Quelques exemples de toponymes d’origine arabe : Le maître-mot et Ğbel
(Ğbel groun, Ğbel bissa) Qalâa
(Qliâa, El gulâa) Kef
(pomme de la main) : kef rruH) Chabet
(ravin de montagne) Atef
(côte, virage) Guemir :
tas de pierres indiquant le chemin à suivre dans le désert. Merdj :
plaine inondée. La nomenclature hydronymique : est très abondante
expliquée par l’abondance de l’eau aux
débuts de l’arabisation : Ain, bir, wad, âinser, Hasi, Gelta, saharij, Hemma, Bhir
(lac), mers, djazira… etc. Les noms d’animaux : A tout seigneur tout honneur, le lion : Ssbaâ : âin ssbâa , Wad ssbaâ Nnmer
(panthère) kudiat nnmer ( colline de la panthère) Debbah (hyène) :
wad debbah Ddebb (ours) : qfell ddebb (gué de l’ours),l’ours
était encore présent dans nos contrées,il n’y a pas longtemps. Ghzal (gazelle) :
sur el-ghezlan, bu ghzel Aougueb (aigle) :
Ğbel Aougeb (mont de l’aigle) Helluf (sanglier):
âin Helluf On pourrait multiplier tous ces exemples d’ordre
zoologique qui attestent la présence des animaux au moment où a commencé l’arabisation
des toponymes : si la panthère et le lion sont fréquents évoqués, c’est
qu’ils étaient nombreux à l’époque. Le mot ddebb est plus rare. Les toponymes arabes ne font pas référence à l’éléphant
qui a disparu de nos contrés avant l’arrivée des arabes. Les faits du folklore et du merveilleux, ont également
été utilisés : Serdj EL Ghoul
(ceinture de l’ogre) Sebaâ ccyux Sebaâ rragud Les couleurs ont été également mises à contribution Ain beida Keff lexdar Ğbel hamra De même que les points cardinaux DHR ( dahra) nord QBL (guebla) sud Grb (gherba) ouest CRQ (chergui, cherraga) est Comme partout en Afrique, les ethniques ont joué un grand
rôle. uled Beni et le nom des ancêtres : sidi Si la période de turque a duré plus de trois siècles, il
n’y a pratiquement pas eu d’influence culturelle s’agissant plus d’une
domination militaire que d’une colonisation. Les turcs étaient des
janissaires, des soldats des garnison recrutés en célibataires. Beaucoup d’étrangers (aventuriers européens, nouveaux
convertis, albanais, bulgares) étaient mêlés
à l’armée turque. Les janissaires
ne prenaient femme qu’à leur sortie de l’armée. Le fait de contracter
un mariage avec une femme autochtone
leur faisait perdre beaucoup de leurs privilèges de conquérants. Après trois siècles de présence, la langue turque n’a pas
pu faire distillée plus de 500 mots dans l’arabe populaire. En toponymie, son apport est peu important. Il se
retrouve principalement autour des grandes villes, où le pouvoir était
centralisé. Quelques exemples de toponymes de la période
turque : Bir mourad raïs, du nom du corsaire Mourad Husin dey Ain el bey Ain turk Beylek Grotte d’Ali bacha (près de Béjaïa) Bachdjarah Après
la reconquista, l’arrivée venue des Mores chassés d’Espagne sur les côtes
algériennes ont eu à l’origine de
quelques vocables toponymiques. Nous citerons : Cap Lindless (des
Andalous) Mur des Tagarins . Les morisques d’Aragon
se désignaient par cette nom qui venait de l’ancienne (-) de l’Espagne sous
les califes omeyyades ( et-tagr = frontière) Bardo, du terme espagnol el prato (jardin clos) La colonisation française a commencé dans les faits bien
avant 1830. puisque déjà au XVIème siècle, des Français s’étaient installés
dans le triangle de La Calle- Ile de la Galite -Cap Nègre. Ils y avaient
introduit de noms d’origine française. Bastion de France La Calle Cap roux Cap Rosa (altération du mot arabe Ras) L’île
de la Galite fréquentée les pêcheurs et les corailleurs de Provence conservé
une toponymie romane. Après 1830, une colonisation de peuplement a drainé des
populations entières. Il s’agit parfois de véritables déportations des
populations indésirables en France (Alsaciens après l’annexion de l’Alsace
par l’Allemagne). Des populations Méditerranéennes du sud de l’Europe
(Espagne, Italie, Malte) ont participé massivement à cette colonisation de
peuplement. Les nouveaux arrivés ont voulu reconstituer leur pays d’origine
faisant parfois table rase des toponymes antérieurs à leur arrivée. Quelques
exemples : Philippeville Orléansville Mirabeau Aumale Michelle Molière Félix Faure Lafayette. Etc. Les noms de ces localités ont été créés en l’honneur de
personnalités militaires ou culturelles de France. C’était une réédition de l’Histoire. Une nouvelle
toponymie romane s’est imposée et a parfois tellement bien pris qu’après 40
ans d’indépendance nous usons de
certains vocables malgré -et peut être- à cause d’une arabisation officielle
très agressive et maladroite. Ain
el-hemmam n’a pas réussi a supplanter Michelet. De même que
Drâa-Ben-Khedda supplante péniblement
Mirabeau. Par contre la
récupération de toponymes traditionnels ont très vite supplanté le
toponyme français. Exemple : Larbâa-Nat-Iraten (Fort National) Sour-El-ghezlan (Aumale) El-Asnam
(Orléan-ville) Etc. Nomenclature berbère et toponymie
nord-africaine: La toponymie montre une dispersion considérable de la
langue berbère. On retrouve des toponymes berbère jusqu’en Egypte : Assouan (racine SW) Aboukir (chevreau) Siwah (racine SW) Cette toponymie issue du Berbère est d’une grande variété
de termes. Elle se rapporte au relief au relief, à l’eau, aux végétaux, aux
animaux, aux manières d’être, aux ethniques etc. Le relief : 1) Adrar :
adrar ufarnu adrar n wawras adrar amellal adrar (wilaya) adrar (Mauritanie) d’où sont partis les Almoravides au 11e
siècle. 2) Azru : azru n tthur azru uâezzug azru u Qellal tazruât Azru (Maroc) 3) Awrir (Tawrirt) (colline, suivie d’un déterminatif). Tawrirt meqqern Tawrirt yyighil Tawrirt el-heÞÞaÞ Tawrirt Mimun Etc. 4) ablad (tablat au féminin) 5) agadir 6) aghlad (au m’zab) 7) ighil (chaîne de montagne) ighil-ighil ighil-âli ighil-umecddal ighil-n-tazart ighil-gguefri ighil-uberwaq ighil-wwemsed ighil-izeggaghen ighil-igulmimen tighil l-lHaj-âli ughil n tgemmunin. etc. ighil
izzan (Relizane) qu’une arabisation de mauvaise qualité a transformé en ighil
izan (montagne des mouches) 8) Azeyaker : terme rare, cime, point culminant,
racine aujourd’hui arabisée pour
désigner le Zaccar (1500 m) à Miliana 9) Tizi (col,
passage) tizza au pluriel Tizzi uzezzu Tizi ugherda Tizi Kefrida Tizi n kwilal Tizi w-waklan Tizi l-lqern 10) Asammer : versant
de la montagne exposé au soleil (est) asammer asammert 11) Amalu: versant de la montagne exposé à l’ombre le matin
( ouest ) Amalu Ighil imula Reggio nell Emilia ( Italie ) 12) Aden ( descente) : Tawrirt aâden Adeni El aden (lybie) 12) Agemmun, tagemmunt : Agemmun
izem Tagemmunt
bb-adfel Tagemmunt Iheddaden Tagemmunt ukarruc etc. 13) Agni:
(plateau) Agni
ujilban Agni
furu Agni
bb-aâfir Agni
bb-uregh Agni n teslent 14) In : le vocable in, pourrait signifier montagne en
touarègue. Il est assimilé à âin (source) dans les toponymes officiels. Ingellu Inzegluf In Amenas. 15) Tam : (zone) tamenghast tamuggadi tinbuktu L’eau:
1) Tit, oeil et extension source Tit, tittawin (Maroc) 2) racine LL désigne
l’eau courante (slill) lillybée en Sicile ain lullu Telilat Wad lilli Un dieu antique honoré à Maudaure s’appelait Lileus et
devait être un génie des eaux 3) Aman : MN c’est un vocable panberbére wad w-waman Tizi w-waman Wad mina Wad atmania (forme arabisée de l’antique localité par les
romain Turres ameniae) Tures ameniae exprssion lybico-berbere 4) Tala ( fontaine ) et sa variante « taza » L’antique Tala était une ville ou vivaient les enfants de
Jugurtha et ou étaient stockés ses trésors. Metellus y a poursuivi Jugurtha
et y a maintenu le siège pendant 40 jours , après cette periode, la ville
ouvrit ses portes mais jughurta a quitté les lieux dans la nuit emmenant
enfants et les trésors les plus précieux. Tala, en Tunisie, où Bourguiba prononça un discours 2000
ans après Jugurtha, le 13 Août 1957 où il dit : Tunisiens, Algériens,
Marocains, vous êtes les enfants d’une même patrie. » Exactement les
mêmes paroles que Massinissa et Jugurtha ont prononcées un jour. « Il n’y
a rien de nouveau sous le soleil. » Moins prestigieuses
mais plus proches de nous, nous allons citer : Tala-ifassen Tala n tazart Tiliwin Tiliwa Aïn tala-zit Taza ( au Maroc, à Larbâa-Nat-Iraten, et à Jijel) Telemli (Tala wemellil) Tala aâmara Tala Hemza Tala n tulmuts etc. Racine TL : idée d’eau courante . utul/utulen : cours d’eau Mutul flumen dans la guerre de Jugurta Sufetula
(cité antique) Wad itel Wad metellili Wad timetlas 5) aghbalu (source) aghbalu bir ghbalu aghbala wad aghbalu etc. 6) racine GL (idée de stagnation de l’eau) agelmim (tagelmimt) à côté de LNI) agellu (marais) à côté de Tichi Gulimin (Maroc) 7) Racine NG (idée d’humidité, verbe « neggu ») wad enja aâin nougue ngawes lac tonga wad tassenga 8) Racine NFS (en tamahaq : être mouillé, Haut
Atlas : nfis= cours d’eau) Ğbel nfusa Anfus : point d’eau entre Aflou et Leghwat 9) racine SW (faire boire, arroser) siwah souger (ssew-iger) asswan etc. 10) racine SF (asif= rivière, oued) at-wasif tagersift tasift Bouzoufen Sevus (nom donné par les Romains au Sebaou Seybouse Wad Suf 11) racine NZR (
anzar=pluie) bir anzaren (Sahara
Occidental) 12) Ighzer, Tighzert
: Ighzer
ameqqran Ighzer Ulmal Ighzer
âebbas Tighezratin 13) Alma : Tilmatin Ilmaten Alma Almaj
nat ubnin El
Eulma Les plantes: Les espèces les plus connues et les plus abondantes sont
celles qui ont donné lieu au maximum de toponymes. 1)Azemmur: (l’olivier) zemmura zemmara tazemmart guelta zemmur (Sahara Occidental) etc. L’olivier sauvage (tazebbujt, tezzbuja) est également
utilisé fréquemment. 2) Tazart : tala n tazart ighil n tazart tala n tazarin âin tazart âin tizerin 3) azda (tazdayt) désigne le pluriel bien que très
fréquent en Algérie du sud, il a été recouvert par nnxel. 4) Aâfir (pin )
Tayeda aâfir tawwurt bb-aâfir Wad tayeda 5) Aghanim taghanimt tighanimin (Aurès) synonymes : almes, talmest, tilmessin Tlemsen Tilemsi
(frontière Malo-mauritanienne) 6) Adles (« diss »= lui-même terme d’origine
berbère) dellys cap tedless 7) ulmu (leg du Latin ulmus) agni bbulmu âin ulman 8) tabegha (pl.tibeghayin : ronces épineuses
fréquentes dans les terrains rocailleux) tabegha sert aussi déterminatif au toponyme tala n tebghiyin azru n tbegha baghaï (cité antique) Ce terme est peut être à l’origine de Béjaïa (représentant
le berbère Bégaïa d’après Ibn khaldoun (Histoire des berbères III p.51) 9) Kerruc (chêne vert,leg du Latin Querqus) guerrouch tagemmunt n kerruc 10) uzzu (genêt) tizi uzzu auzzu (Lybie-Tchad) 11) tuccanin luda n tuccanin D’une façon générale, tous les noms de plantes ont donné
naissance à des noms de lieux : tazeggart, taxerrubt, abelluD, zzan,
aHeccad, tafeRrant, ilili, ddekkar, etc. Les animaux : 1) ar, iran (lion) wihran wad waran tihert wargla et son synonyme izem : agemmun izem 2) uccen/tuccent (chacal) tizi bbuccen fum tawccent âin tmuccent 3) ilef (sanglier) tala y-yilef bu-yilef wad bu-yilfan guelfen 4) tasekkurt (perdrix) hassi oskur wad usekkurt tala n tsekk°rin 5) asyan / tasiwant (milan) afalku (faucon) ighil usyan azru ufalku 6) awqas (requin) 7) azeffun (langouste) 8)aboukir (chevreau) 9)ursu :aZru bb-ursu Cette liste de toponymes d’origine animale est loin d’être
complète . Comme les noms de plantes, tous les noms d’animaux existant
sous nos contrées ont donné naissance à des noms de lieux : izerman ,
isghi, ulli, aksil, ifis, etc… Domaine des couleurs et du goût : Tamellaht (Mostaghanem, Bgayet) Tala ziden amellal : amellulin wad
mellilu melilia adrar
amellal Mellila Mellala aberkan: iberkan iberkanen barika uzzaf, sdif : setif wad sstafa azegza : Ğbel bu-zegza azeggagh : zouggara tizeggaghin tamgut zeggaghen aheggar Manière d’être : Racine TJ Mitija
(brillante, ensoleillée) Toudja Racine BD (arrêt) sebdu Lambdia (Médéa) Abudid Racine DR taddart Racine
FL Afalu felden Racine FR Frenda Agni Furu Tifra Racine GGD tamuggdi Meggada Racine GDL Ogdel Geddila Agueddal. Racine GN Tala n tgana imgunan Racine NG ursnniyes
(Ouarsenis) Racine NS Tunes Tenes wad nsa Afensu (à LNI et Ğijel ,fanal
de nuit, d’après Hanoteaux) Tansa Racine QR tawrirt meqqren Tamuqra Taqerbuzt Wad
mqerra Bel majur Racine RS Arris Sersu Racine SG Sig Racine ZR timezrit Tizra tazrut Racine ZdGH azeqqa
Ziqa Racine ZWR amizur Mezwara amezzuren Amezzaru Zwara (en Lybie) Racine ZLF tazleft Les parties du corps humain: ighil : ighil izzan tit : tittawin aqerru : aqerrun bu-yaâla ammas : ighil bb-ammas aâkkur : iâekkuren ic : icmul taghruT: tizi n tgherda âin
taghrut taqesrit tiqesrin Cette liste n’est, évidemment pas limitative. Les nombres :
Lhedd, letnin, tlata, larbâa, at-mraw ! Conclusion:
Le berbère et l’arabe parlé n’ont jamais été des langues
d’état. Ce sont des langues confinées dans la sphère orale, qui sont, depuis
toujours, exclues du domaine de la vie publique. Ceci était vrai dans l’antiquité, au moment de l’expansion musulmane à travers
la Méditerranée Occidentale et les pays du Sahel, et ceci reste vrai aujourd’hui,
après des décennies d’indépendance, où l’arabe classique et le français sont
en compétition plus ou moins déloyale dans l’accaparement et la manipulation
des symboles, l’une s’arrogeant le monopole de la religion et de la fibre nationaliste, l’autre le
monopole de la science et de la modernité, perdant sur tous les tableaux
lorsque l’on voit comment ces concepts ont été dévoyés, caricaturés. Les
quelques notions de toponymie énoncées ci-dessus démontrent, si besoin est,
que la vitalité des 2 langues nord-africaines est loin d’être une chimère ou
un fait apocryphe : elles ont laissé leur singulière signature sur un très vaste territoire, toujours en l’absence
sinon contre les pouvoirs en place. Ici, comme ailleurs, les cultures n’ont jamais évolué en
vase clos, mais ont toujours communiqué
entre elles : dans ces échanges, depuis le lointain libyque
« la toponymie de souche berbère a influencé …les autres souches.» Depuis le rédaction de ces lignes, un nouvel ouvrage est venu étoffer la bibliographie dans ce
domaine. Il s’agit de l’ouvrage de Foudil Cheriguen, Toponymie algérienne des
lieux habités, Epighraphe, Alger, 1993. Cet ouvrage, au-delà du réservoir de
connaissances qu’il nous apporte, a l’avantage d’être écrit par un
spécialiste qui maîtrise toutes les
langues pratiquées sous nos latitudes. C’est un document écrit qui mérite d’être consulté pour approfondir
toute connaissance dans ce domaine. Bibliographie :
M. GAID, les berbères dans l’Histoire Alger 1990. SALLUSTE, La guerre de Jugurtha. Venture de PARADIS, Alger au XVIIIème siècle. Hebdomadaire l’OBSERVATOIRE, N°38, semaine du 05 au
11/12/1991. Si Amar BOULIFA, Le Djurdjura à travers l’Histoire, Berti
éditions, Alger. J.AQUALALA, comparatives notes of the influences of
Arabic on Spanish and Maltese toponymie, Actes du 2è Congrès d’études des
cultures de la Méditerranée occidentale, SNED, Alger ,1978. A.SCANDURRA , influence ethnologique et
linguistiques de civilisation arabo-berbère en Sicle au IXème, Xème, XIème
siècles, Actes du 1er congrès d’études des cultures d’influence
arabo-berbère, SNED, Alger, 1973. Godefroy WETTINGER, Arabo-berber influences in Malta,
Actes du 1er congrès d’études des cultures d’influence
arabo-berbère, SNED, Alger, 1973. Article in-folio, anonyme, imprimé et daté de 1952. Foudil CHERIGUEN, Toponymie al gérienne des lieux
habités, Epighraphe, Alger, 1993.
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révision : 28 Mai 2002